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Nouvelles Maroc
7 janvier 2010

Maroc : Dette extérieure, Un encours en hausse de près de 3%

La progression de ce type de dépenses marque cette volonté à orienter le financement vers l'international.

Selon la Direction du Trésor et des Finances extérieurs (DTFE), l'encours de la dette extérieure publique est ressorti, à fin septembre 2009, à 144 MMDH, en hausse de 2,9% comparativement à la même période une année auparavant et ce, en dépit de la baisse de 3,8% des tirages sur le troisième trimestre de l'année.

Par type de prêteurs, les institutions internationales et le Club de Paris ont accaparé 51,9% et 34,4% respectivement de l'encours global, tandis que par emprunteur, le Trésor a polarisé 50,1% de la dette, le reste concernant la dette garantie des établissements publics. Notons qu'à fin septembre 2009, la part de l'euro dans la structure du panier de devises s'est renforcée de 1 point à 72,7%. Pour certains analystes, «la hausse de la dette extérieure publique traduit la volonté du gouvernement à orienter davantage son financement vers l'international afin de maîtriser la stabilité des taux d'intérêt sur le marché monétaire dans un contexte d'assèchement conséquent des liquidités. Ceci étant signalé, la structure du budget continue à se caractériser par la baisse du poids des intérêts de la dette qui ont perdu près de 9 points dans la structure du budget en l'espace de 8 ans en représentant 9,5% des dépenses contre 18,4% en 2000. En se situant à 94,8%, le taux de réalisation des prévisions des charges en intérêts révèle une économie de 1 MMDH en 2008, imputable à hauteur de 92,5% aux intérêts de la dette intérieure.

En proportion du PIB du Maroc, les intérêts de la dette ont représenté 2,6%. Cette situation est le résultat de la baisse de 7,1% des intérêts de la dette intérieure, induite par la baisse de 40 points de base du taux apparent ramené à 5,8% et par la baisse de l'encours compte tenu de la maîtrise du déficit budgétaire au cours des dernières années. Les charges en intérêts de la dette extérieure ont augmenté de 4,8% imputable à la hausse des taux d'intérêt sur le marché financier international induisant une progression du taux implicite de 14 points de base par rapport à l'exercice précédent. En 2009, les intérêts de la dette extérieure avoisineraient les 3 MMDH au lieu de 3,5 MMDH prévu par la Loi de finances, soit une économie de près de 500 MDH. La charge des intérêts de la dette est estimée à 18,5 MMDH, en hausse de 0,6% par rapport à 2009 atteignant 2,4% du PIB.

La hausse de cette charge est le résultat conjugué de la hausse de la charge des intérêts de la dette intérieure de 1% et de la baisse des intérêts de la dette extérieure de 1,2%. Sur la période 1998-2008, les intérêts de la dette ont contribué globalement à hauteur de 3,7 points du PIB annuellement à l'augmentation du ratio d'endettement contre une contribution de 5 points entre 1990 et 1998. Cette maîtrise a été survenue suite à la baisse du taux d'intérêt apparent de la dette, favorisée par la baisse des taux d'intérêt sur le marché international, conjuguée à une baisse des taux sur le marché national en relation notamment avec la réforme du mode de financement du Trésor et la gestion active de la dette publique avec comme objectif d'accroître la part de la dette négociable.

Dans un passé très récent, la performance des principaux indicateurs économiques et financiers, notamment en matière de consolidation budgétaire, a permis au Maroc de gagner la confiance de la communauté financière internationale qui s'est concrétisée par l'attribution de la notation d'«investment grade » par l'Agence Fitch. Cette position avait conforté le retour sur le marché financier international et avait permis au Trésor de procéder à un arbitrage entre les ressources internes et externes selon des conditions optimales en termes de coûts et de risques. Dans ce cadre, le Maroc avait émis un emprunt obligataire sur le marché financier international d'un montant de 500 millions d'euros, d'une maturité de 10 ans assortie d'une prime de risque de 55 points de base.

Cette émission, qui a rencontré un grand succès auprès de la communauté internationale, a reçu la notation d'«investment grade» de deux agences, Standard and Poor's et Fitch rating. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la poursuite de la gestion active de la dette extérieure, car le produit de cette émission a été dédié au remboursement des dettes onéreuses à l'égard du club de Londres.
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La fin du rééchelonnement

Après l'année 2007 qui constitue un point d'inflexion au niveau de la politique de financement extérieur dans la mesure où elle se distingue par l'augmentation des fonds mobilisés sur le marché financier international et auprès des bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux, 2008 ne fait pas l'exception, et c'est pour la deuxième fois depuis la fin du rééchelonnement que le flux net est devenu positif. Ainsi, en dépit de la poursuite du démantèlement tarifaire, de l'importance des coûts budgétaires découlant des réformes et de la prise en charge de certaines dépenses exceptionnelles, l'exécution des Lois de finances a été marquée par la réduction du déficit budgétaire hors privatisation grâce à la performance enregistrée au niveau des recettes. En effet, le solde budgétaire hors privatisation a été ramené d'un déficit de 2% du PIB en 2006 à un excédent de 0,4% en 2008, soit un ajustement de l'équivalent de 2,4% du PIB.

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